Situé dans une rue calme, entre les Champs-Elysées et la rue du Faubourg Saint-Honoré, l’hôtel, entièrement restauré et inauguré à l’automne 2004, a remplacé à cette adresse stratégique un hôtel 3 étoiles.
C’est un véritable refuge de charme inimitable au cœur de Paris.
Conscients de l’importance des voyages et de l’attention à apporter aux voyageurs dans le monde d’aujourd’hui, les propriétaires de l’Hôtel Daniel, héritiers d’un savoir-faire unique, ont fait appel à Tarfa Salam, décoratrice britannique de grand talent qui avec une ingéniosité rare, a su rapprocher deux mondes, l’Orient et l’Occident.
Celle-ci a pris le chemin de la Route de la Soie. Les toiles de Jouy chinoisantes qui tapissent les murs des chambres et les papiers peints à motifs « chinoiseries » sont issus d’une tradition décorative française du XVIIIe siècle et évoquent tout l’exotisme de l’Orient. Même les noms des tissus des grandes maisons sont une invitation au voyage : « Voyage en Chine » et « Bahia » de Pierre Frey, « Célimène Roccoco » de Llorca, « Kipling » et « Toile Orientale » de Nobilis, « La Foire du Caire » de Lee Joffa, « Siam » de Manuel Canovas, « Toile Orientale » de Turnell & Gigon, « Fougéré » et « Voyage de Marco Polo » de Schumacher, « Zembla Manchu » de Nina Campbell, « Troïka Paisley » de Mulberry.
Seuls quelques motifs classiques français de la toile de Jouy viennent semer le mélange parmi les imprimés exotiques comme « Parc de Vincennes » de Brunschwig & Fils, « La Fête Champêtre» de Turnell & Gigon et « Toile du Lac » de Zoffany.
Tandis que les propriétaires, des globe-trotters infatigables, ont voulu recréer l’atmosphère d’un « Carnet de voyages ». Ils ont ainsi chiné des objets précieux aux quatre coins du monde, en passant par Londres, Washington, L’Egypte, Beyrouth et Paris.